La terre promise est toujours de l'autre côté du désert (Henri Havelock Ellis)
Avez-vous déjà imaginé traverser un désert? Des milliards de grains de sables qui s'écoulent sur les dunes, des jours ensoleillés sans fin, des nuits étoilées à en perdre la tête... Le vent qui balaye les pentes du sahara, du désert de Gobi, de Namib, ou de Karakoum. Marcher, la soif au ventre et prier pour que Dieu épargne votre tête.
Quand je regarde ce nomade, je vois en lui l'incarnation magistrale de notre espèce. J'y vois également un sens profond; celui qui consiste à penser, qu'ici-bas, rien est permanent. A l'image du grain de sable dont la destinée dépend du chaos, nos vies ne ressemblent-elles pas à cette immense traversée? Quels chemins empreintons-nous? Quels choix faisons-nous?
Comme le disait très justement Hemingway:
Nous devons nous y habituer: aux plus importantes croisées des chemins de notre vie, il n'y a pas de signalisation.