Postface du soir
Aujourd'hui, j'ai terminé la lecture d'un roman L'adieu aux armes d'Ernest Hemingway. Je n'avais jamais autant pleuré en lisant un livre. L'émotion a surgie avec une telle vigueur que je n'ai pu contôler cet afflux de larmes. Dès le début, je m'étais senti captivé par cette force d'écriture. Une histoire d'amour qui se termine tragiquement dans un hôpital de Lausanne. Je ne m'y attendais pas, je rêvais de ce bonheur possible, j'y croyais de tout mon être. Et puis le destin qui rattrape ces deux personnages... Je tenais le livre comme on tient un marteau avant frapper fort... J'aurais voulu arracher les pages et les jeter dans un fourneau... J'étais en colère contre ce que la vie peut avoir d'arrachement. Une séparation si brutale noyée dans une illusion d'espoir. Aucune porte de sortie... Le réel est là dans toute sa puissance. Plus rien à faire, plus rien à essayer, plus rien à envisager... Tout est perdu. Il ne reste plus qu'un soupçon de vie. Partir... Partir loin... Oublier... S'échapper pour ne plus voir les souvenirs hanter ses rêves.
Merci Hemingway