Les boursouflures galactiques

Il y a des zones de notre monde intérieur qui restent un mystère pour chacun. Il suffit de s'intéresser aux arts pour comprendre à quel point notre univers subjectif construit notre rapport au monde. 

Nous sommes nés des cinq sens: l'odorat, le goût, le toucher, l'ouïe, et la vue. Tout cet arsenal sensoriel visent à élaborer des représentations insolites interragissants via un système complexe d'associations, d'activations et d'inhibitions. 

Freud entendait par Sublimation la dérivation de l'énergie sexuelle animale sur des entités sociales reconnues et valorisantes. La quête d'objets dérivatifs est une forme de solution au mouvement incestueux, caractérisé par la fusion ontologique. C'est comme si nous devions toujours avoir quelque chose entre les mains pour s'éviter la peur ancestrale du vide, de l'absence et du néant. 

Faisons une petite expérience de pensée. Imaginez un génie vous privant de tous vos sens. Quelle serait votre vie après cela? Pourriez-vous avoir le sentiment de vous-même? Seriez-vous capable de vous situez dans le temps et l'espace? Pourriez-vous savoir si vous êtes mort? Feriez-vous la distinction entre rêves et réalité? Vous n'auriez pour seule compagnie que votre mémoire, vos souvenirs, votre passé... Vous voyageriez dans un bain de flashs à l'écart de toutes stimulations. 

Je suis sûr que le jour où je mourrai, quand mes paupières s'abattront pour clore le jour, tout m'apparaîtra d'un naturel époustouflant. Je me téléporterai dans des dimensions que mon cerveau d'humain ne pouvait absolument pas penser... Même celui d'Einstein. 

Ici bas, la réalité est dure. Elle rappelle à chacun que le rideau peut se baisser à tout moment pour finir la partie entamée. 

Les bouddhistes parlent d'un éternel retour. Nous recommencerions là où nous avons commencé, avec peut-être l'expérience d'une vie passée, dans laquelle nous auront appris à tirer certaines leçons. Bouddha est prêt à tout pour se révéler en chacun de nous. 

Dans l'univers du spirituel, il y a sans doute matière à réflexion. La nature se regarde à travers nos propres yeux. Elle cherche par essais et erreur, à trouver le meilleur d'elle-même dans chaque particule "Quarcksiques" de notre être. La mort ne lui fait pas peur puisqu'elle est sa créatrice.

Il faut s'imaginer ne faire qu'un passage... Tout le reste n'est que poussière...